En même temps et peu de temps après le colloque du Cilac à Belfort ...
Sauvegarde du patrimoine mulhousien, retour sur les événements des derniers jours…
Le vendredi 16 septembre dernier, à l’initiative du collectif « Sauvons l’Hôtel Weber » constitué de citoyens et soutenu par la Société Engelmann, le Cercle Républicain 68, Europe Ecologie-les Verts et le Parti Communiste Français section de Mulhouse, s’est tenue une réunion publique sur le thème de la sauvegarde du patrimoine industriel mulhousien.
Plus d’une cinquantaine de personnes ont répondu à l’appel du collectif, et sont venues écouter les interventions de Jacques Ballouey, Philippe Jehin et Pierre Fluck. A l’issue de ces interventions, de nombreux participants ont souhaité prendre la parole et exprimer leurs craintes quant au sort réservé au patrimoine industriel mulhousien.
lire la suite et voir les photos sur la page html du site du PCF 68...
Jeudi 22 septembre, en fin d’après-midi, nous apprenions qu’un nouvel incendie s’était déclaré sur le site de DMC.
Tous les membres du collectif Weber ont tenu à réagir, et ces réactions ont été publiées dans la presse locale (L’Alsace et les DNA) dès dimanche 25 septembre. Vous pouvez lire ici le communiqué du PCF Mulhouse :
"Moins d’une semaine après les Journées du Patrimoine et les deux manifestations organisées par le collectif «Sauvons l’Hôtel Weber» - dont la visite, dimanche, du site de DMC - un nouvel incendie s’est déclaré jeudi soir sur la friche industrielle de Superba. Cette fois, l’incendie a touché le bâtiment de la filature, contre lequel étaient entassés de nombreux débris de bois issus de la démolition du bloc vapeur. Lors de la visite du site dimanche dernier, nous avions pu constater que les gravats, au lieu d’être rassemblés en tas à bonne distance de la filature, avaient été amassés le long des murs déjà fragilisés de ce bâtiment qui devait être «prochainement classé» (l’Alsace du 23 septembre 2011).
Nous nous interrogeons sur plusieurs points. Pourquoi ces débris de bois ont-ils été déposés à même la façade de la filature ? Pourquoi n’a-t-on pas pris plus de précautions si ce bâtiment devait être «prochainement classé», et donc «préservé» ? Peut-on vraiment croire à une coïncidence ? Nous sommes en droit de nous poser ces questions, à l’heure où l’appétit insatiable des démolisseurs et autres spéculateurs immobiliers dévore des parts importantes du patrimoine industriel mulhousien."