L'ASPIBD (Association de sauvegarde du patrimoine industriel du bassin de Decazeville-Aubin) vient de tenir une réunion en ce début d'année. Plusieurs élus étaient présents : le maire Jean Reuilles, Joël Maurel, Hélène Solis et Pierre Delagnes.
Un rapide bilan a d'abord été effectué sur la fin 2010. La vente du livre « Usines et métallos », tome 1, fonctionne bien. En deux mois et demi, près de 500 exemplaires ont été vendus. Le tome 2 devrait sortir fin 2012. Par ailleurs, l'ASPIBD a participé à la réunion de fin de chantier de la restauration du puits de chevalement. Il reste à aménager le bâtiment adjacent (appelé recette) et le pourtour de l'édifice symbolique. Ensuite, le bureau de l'association a annoncé les aménagements du local et les rendez-vous pour 2011. La salle de projection sera équipée d'une isolation thermique et phonique. De plus, 90 petites plaquettes explicatives, présentant les produits exposés, vont être réalisées. Deux nouvelles vitrines seront achetées d'ici peu afin de présenter correctement des petits objets rares et parfois fragiles.
En ce qui concerne les programmations, 2011 sera aussi riche que ses devancières. Il sera proposé une soirée hommage à François Cabrol, cofondateur de Decazeville, au même titre que le duc Decazes. La réalisation d'un film documentaire-fiction se poursuivra tout au long de l'année. Il s'agit de retracer l'histoire du Bassin depuis les origines. à ce sujet, le président Michel Herranz remercie le club de théâtre de Saint-Roch (pour les rôles de figurants) et la Banque populaire pour son encouragement financier.
Enfin, un collectif, au sein duquel l'ASPIBD tiendra une place prépondérante, commémorera le 50e anniversaire des grèves minières de l'hiver 1961-62. Pour la première fois en France, des ouvriers ont lutté, non pas pour une augmentation de salaire ou une amélioration des conditions de travail, mais pour simplement vivre et travailler au pays. Un sujet qui reste, hélas ! toujours d'actualité.