Gep et le moulin Bodin, fleurons du patrimoine industriel - Saint-Germain-sur-Moine
Pourquoi ? Comment ?
En quoi consiste cet inventaire des sites industriels ?
En 2008, la communauté de communes Moine et Sèvre a fait réaliser un état des lieux du patrimoine industriel bâti du territoire. Au vu de l'intérêt et de la richesse de celui-ci, elle a décidé, en partenariat avec le Département et la Région, de réaliser un inventaire des principaux sites industriels du canton. Pour Saint-Germain sont ainsi retenus les différents bâtiments de l'usine Gep et le moulin Bodin. Cet inventaire permettra de connaître l'histoire de chaque site, de le valoriser et de sensibiliser la population à son intérêt.
Quel est l'intérêt de cette démarche ?
L'ensemble des recherches sera mis à la disposition du public sur les bases nationales Architecture et Patrimoine (http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/). « Dans le cas des locaux Gep dont une partie sera prochainement détruite (notre édition du 11 janvier), cet inventaire permettra de garder la mémoire de ce site industriel majeur, explique Hélène Achard, chargée de mission « inventaire », qui a présenté, lundi à la mairie, le résultat de l'étude. Ce travail permettra également de mieux comprendre l'évolution de l'industrie de la chaussure sur le territoire de la commune Moine et Sèvre. Il se fera en lien avec le musée de la Chaussure de Saint-André pour croiser les informations et enrichir le musée qui entreprend une collecte de mémoires sur les métiers de la chaussure. »
Pourquoi tous les témoignages sont-ils utiles ?
Pour avoir un travail aussi complet que possible, Hélène Achard lance un appel aux personnes ayant travaillé chez Gep ou au moulin Bodin et acceptant de témoigner : « Il est très intéressant de confronter les témoignages de gens ayant vécu le même poste dans différentes usines. » Elle recherche aussi des photos de ces bâtiments, ils pourraient apparaître sur des photos de processions religieuses par exemple.
Pour l'heure, Hélène Achard n'a aucune photo des bâtiments avant que l'usine ne brûle ou des « nouveaux » bâtiments en cours de construction. Elle invite les habitants à fouiller dans leurs boîtes d'archives. Tous les documents seront numérisés et rendus rapidement. Pour la contacter, lui téléphoner au 02 41 64 76 33.