Romans : L'usine Jourdan va disparaître

Romans / Friche industrielle : L'usine Jourdan va disparaître

source : http://www.association-lafabrique.org/wordpress/archives/1652

A Romans, l’usine Charles Jourdan du Boulevard Voltaire (l’historique bâtiment de la chaussure de luxe) va être démantelée.

Histoire familiale ,Mémoire ouvrière

A l’International comme en France, Charles Jourdan, ce nom à lui seul a été la fierté de la ville, le fleuron incontesté de la chaussure de luxe de Romans - une époque - celle des “Grands Hommes”.

L’usine à l’abandon depuis 2007 était vouée à la démolition. La Communauté de Communes du Pays de Romans, propriétaire du site, l’avait pressenti. Il est question aujourd’hui d’un “Réaménagement”. Effet de langage… Philippe Dresin, premier adjoint à la ville de Romans, lors d’une conférence de presse de rentrée, a fait entendre qu’un projet immobilier verrait le jour dans les locaux réaménagés. A savoir HOTEL DE STANDING, APPARTEMENTS, COMMERCES. Le projet serait lancé courant 2011 après une “exposition-performance” d’Art Contemporain en signe d’adieu. Le devenir du tènement Charles Jourdan est ainsi scellé.


Patrimoine industriel  L’avenir… c’est le passé !

Ce n’est pas être passéiste que de l’affirmer et le paradoxe sert de lien. Une affaire de résonances. Ensemble nous sommes porteurs d’un enjeu de civilisation et nous ne voulons pas d’un monde absurde sans visage, sans images même si l’ordinaire est le symptôme de la modernité. La résignation est inacceptable.

A Romans comme partout en France le sentiment d’appartenance demeure. La Ville de Romans, forte de son patrimoine, a des atouts inouïs, trésors architecturaux, terroir sans égal.

Le tourisme est notre avenir et la Chaussure, sa mémoire. Elle contribuera longtemps à passionner les visiteurs curieux du passé, de l’histoire et de nos savoir-faire.

Les politiques et les décideurs semblent dépassés et manquent parfois de culture, souvent de vision avant de manquer de moyens.

Exit l’étude de rénovation

On peut regretter que dans un espace de ce grand bâtiment historique, les archives, les collections Charles Jourdan et le futur “vivier de jeunes créateurs” ?… ne trouvent leur place.

Lire la suite de l'article de Par Anne Deval-Ostorero sur le site http://www.association-lafabrique.org/wordpress/archives/1652