Chroniques industrielles en Normandie (4 films)

 "Chroniques industrielles"
Philippe Van de Walle
2010, 59 mn

Dix-huit ans après la fermeture des Mines de Soumont et quinze après celle de la Société Métallurgique de Normandie, le film part à la recherche des traces de cette histoire industrielle, à l’écoute des acteurs passés et présents, pour montrer comment la mémoire industrielle évolue et perdure, comment le milieu industriel se délite ou se transforme. Comment évolue la mémoire et comment s’extériorise t–elle ? Que cherche-t-on à transmettre ? A qui et pourquoi ? En quoi ce passé structure–t-il encore notre société ? Et si notre société en a fait le deuil, qu’en est-il de l’organisation sociale qui était induite ? Quels sont les liens de sociabilité qui persistent ?


 "Poussière d’usine"
Karine Le Petit
2009, 24 mn

« Le charbon c’est une histoire et c’est une vie ». Caen, début 2009, l’usine France Charbons ferme ses portes. Alors même que les salariés fabriquent leurs derniers boulets de charbon, ils témoignent de l’importance capitale de la qualité des rapports humains – à la fois entre eux et avec la direction - en milieu industriel difficile.


 "SMN Les Hauts Fourneaux"
Philippe Van de Walle
1994, 80 mn

En novembre 1993, une dernière coulée marquait la fermeture du site sidérurgique de la SMN (Société Métallurgique de Normandie) situé près de Caen. 100 000 personnes au total y auront travaillé pendant ses 80 années d’existence.
Ce film réunit les points de vue de différents témoins et acteurs autour du thème de l’évolution des rapports sociaux et des systèmes de référence au sein de l’entreprise : paternalisme, culture d’entreprise. Mêlant images d’archives et vues de l’usine en exploitation, il rend également compte des caractéristiques techniques, économiques et paysagères d’un établissement qui aura été au cœur de l’histoire industrielle de la Basse-Normandie.


 "La Fonderie Legoupil"
Philippe Van de Walle
1991, 30 mn

1857 : un certain Jean-Marie Bois décide de créer une fonderie de cuivre et de fer dans l’agglomération granvillaise. 1991 : tournant majeur pour l’entreprise qui, de front, change de localisation, adopte un procédé de fusion innovant et s’équipe d’une ligne de moulage en grande partie automatisée. Ce film met en valeur l’aspect patrimonial de l’entreprise avant sa modernisation et aborde la question des mutations technologiques sous ses différents aspects.