''Il a fallu en premier lieu sauver l'existant car machines et instruments étaient promis au ferraillage : bancs d'étirage, four, cylindres, grenaillleuse...ont été rachetés in extrémis !'' rapporte Christian Arnaud, actuel PDG du groupe Camelin, nouvel acquéreur des forges.
De même, les bâtiments des forges, qui s'étendent sur une impressionnante surface, rendent les travaux de réfection périlleux : ce ne sont pas moins de 5 000 m2 de tuiles de Bourgogne qui doivent être posées le plus rapidement possible !
L' enjeu suivant est de faire revivre le laminoir, notamment à l'occasion de grands événements. Instrument emblématique des forges, le fonctionnement de celui-ci n'est possible qu'avec un moteur, lequel s'est grippé à force d'être inactif. Qu'importe, un moteur thermique sera installé !
Autre challenge, et non des moindres, montrer le fonctionnement de la forge telle qu'elle fut au XIXeme siècle. Il s'agit cette fois de rendre accessible l'endroit où se trouvait la roue hydraulique qui actionnait la turbine pour faire marcher le laminoir, un travail de longue haleine pour ceux qui connaissent bien les forges.
iire la suite sur le site du Musée des techniques comtoises.
source : http://www.musees-des-techniques.org/actualites.php?idact=179