La destruction d’un bâtiment est contestable à deux titres. D’une part, beaucoup d’habitants se sentent liés à l’identité de leur quartier et préfèrent les changements progressifs aux transformations radicales. D’autre part, la démolition entraîne la disparition d’un capital d’« énergie grise » quasiment comparable au stock de CO2 (dioxyde de carbone) perdu lors de l’incendie d’une forêt. Cette notion désigne la somme de toute l’énergie investie dans un bâtiment, de sa construction (extraction et livraison des matériaux, pose d’une grue, déplacements des ouvriers) à sa destruction (dynamitage, transport, enfouissement ou recyclage des gravats).
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