Les retombées médiatiques du classement du bassin minier sont considérables.
Parmi les articles les plus riches, nous citons celui-ci :
« La Route européenne du patrimoine industriel (ERIH) salue l'initiative européenne visant à inscrire les sites miniers au patrimoine mondial de l'Unesco », a déclaré Christiane Baum, secrétaire général de l'ERIH. « Plusieurs exemples du réseau de l'ERIH comme la zone houillère de Zollverein à Essen (Allemagne), la fonderie de Völklingen (Sarre, Allemagne) ou le Big Pit de Blaenavon (Royaume-Uni) prouvent que la popularité de ces sites à considérablement augmenté depuis leur inscription au patrimoine mondial, qui a eu un impact positif sur l'économie de régions entières autour de ces sites », a déclaré Mme Baum.
« Depuis ses débuts, ExtraSchicht vise à éveiller l'intérêt pour les 400 kilomètres de cette route et de faire jouer des productions artistiques dans les monuments structurels et techniques de l'histoire industrielle, les musées et les sites de transformation. Tout cela parce que ces anciens sites de production n'inspirent pas un sentiment de mélancolie, ils sont depuis longtemps reconvertis en espaces vivants de la culture industrielle et en sites attractifs », a expliqué un porte-parole d'ExtraSchicht.
« Le succès et le potentiel du patrimoine industriel dépendent de nombreux facteurs : d'abord de la conservation des équipements et des technologies, mais aussi de l'interaction qu'ils ont avec d'autres ressources culturelles et d'autres patrimoines industriels. Dans cette perspective, il pourrait jouer un rôle de catalyseur pour le patrimoine culturel au sens large, notamment dans le contexte des zones inscrites au patrimoine de l'Unesco », a affirmé Francesco Calzolaio, président de Venti di Cultura à Venise et membre du Comité du patrimoine de l'industrie et de l'ingénierie de l'organisation Europa Nostra.
« Dans le cas des nouveaux sites miniers sélectionnés, comme souvent en Europe, l'inscription a été acceptée quand les institutions ont réussi à démontrer leur capacité à bâtir un sentiment d'identité de la citoyenneté et un sens de l'histoire articulé autour du patrimoine matériel et immatériel de l'industrie. »
« C'est ainsi que les institutions renforcent la cohésion de la citoyenneté européenne, car le patrimoine industriel est le berceau de l'identité européenne et de la première région industrialisée », a conclu M. Calzolaio.
Notre patrimoine industriel européen a longtemps été ignoré, car on pensait que personne ne souhaitait visiter ce genre de sites. Pourtant, nous avons pu constater qu'au Royaume-Uni, sept millions de visiteurs se rendent chaque année sur d’anciens chemins de fer. En outre, nos anciens sites industriels et musées attirent de plus en plus de visiteurs. Je me suis toujours demandé pourquoi on considérait comme cultivés ceux qui visitent l'Athènes antique ou le Colisée de Rome et pas ceux qui visitent d'anciens chemins de fer conservés », a commenté l'eurodéputé Brian Simpson (Socialistes & Démocrates, Royaume-Uni) et président de la commission Transport et tourisme au Parlement.
« Avec le commissaire Tajani, la Commission européenne a reconnu l'importance du tourisme industriel pour l'UE. Pour la première fois, notre patrimoine industriel a été reconnu comme une part importante du plan d'action pour le tourisme. Je suis passionné par le patrimoine industriel et ce qu'il pourrait apporter à nos anciennes zones industrielles. Je salue toutes les initiatives qui encouragent les gens à voir directement comme nos ancêtres vivaient et travaillaient entre les années 1820 et 1970 », a ajouté M. Simpson.
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