Les lauréats du Prix CILAC/Jeune chercheur en patrimoine industriel 2016

Prix CILAC/Jeune chercheur en patrimoine industriel 2016, avec le soutien de la

Société d’Encouragement pour l’industrie nationale et de la Fondation EDF        

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prix jeunes chercheurs

Afin d’encourager la recherche et la valorisation du patrimoine industriel ainsi que les initiatives innovantes des étudiants dans ce domaine, le CILAC a décerné, samedi 3 décembre 2016, le Prix CILAC Jeune chercheur, pour sa sixième édition

Catégorie Recherche appliquée à

Justin MEULEMAN, ENSA de Normandie, « Le Silo du savoir » projet de reconversion d’un silo agricole en centre de recherche en innovation agricole

Catégorie Recherche ex-aequo, à

Benjamin DELAUNAY, ENSAP Lille, Le Skydome, la lumière naturelle au service de l’architecture 

Antony MARTIN, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Pour une reconnaissance des moulins à marée du golfe du Morbihan 

Justin MEULEMAN, ENSA de Normandie, « Le Silo du savoir » projet de reconversion d’un silo agricole en centre de recherche en innovation agricole

Le silo de Valmont (Seine-Maritime) a vu jour en 1933 et fut l’un des premiers silos modernes construit en France par l’une des premières coopératives agricole du territoire : la société coopérative des producteurs de blé́ de la région de Valmont. Il est complété en 1950 de deux cellules au sol de type Prost, puis entre 1952 et 1957, de 3 grandes halles pour le stockage en sac, les engrais et les semences. D’une très grande qualité architecturale, le site est abandonné depuis 2012. Le projet de reconversion prévoit une intervention soignée et sa transformation en centre de recherche en innovation agricole, complété d’un pôle de partage de connaissance et de conseils aux agriculteurs, ainsi qu’un promontoire, vitrine ouverte au public, sur l’agriculture de demain et l’innovation agricole dans le pays de Caux.

Benjamin DELAUNAY, ENSAP Lille, Le Skydome, la lumière naturelle au service de l’architecture

Le plastique a interpellé un grand nombre d’acteurs dès le milieu des années 1950 en France. Depuis la « maison tout plastique » de Lionel Schein aux « bulles six coques » de Jean Maneval, en passant par le design de produits comme le mobilier ou l’objet ménager, le plastique a su s’imposer dans la construction et le quotidien des Français. Le Skydôme apparait en France en 1959, grâce à François Barrat, un entrepreneur français qui achète le brevet américain et la marque « Skydôme » – la lumière du ciel. Soutenue par de nombreuses campagnes de publicité dans la presse professionnelle, Skydôme devient la marque générique du lanterneau en France et s’impose dans le domaine du bâtiment. Il est tout à la fois une solution de facilité par son coût ou une réponse maitrisée, un objet esthétique tout comme une excroissance involontaire et encore un dispositif ingénieux ou bien une contrainte. Le skydôme se place donc comme un produit ambigu de la construction.

Anthony MARTIN, Université́ Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Pour une reconnaissance des moulins à marée du golfe du Morbihan

Établis à l’écart de la vie citadine, dans un cadre naturel atypique, les moulins à marée sont des objets de curiosité pour les promeneurs et les habitants. Outre leur intérêt architectural, ils se remarquent pour leur insertion environnementale. Construits pour la majorité́ d’entre eux entre le XVe et le XIXe siècles, ils sont installés dans des sites maritimes intrinsèquement hostiles mais dont les hommes ont réussi à tirer le meilleur parti. En cela, les moulins à marées sont les marqueurs d’une maîtrise technique, d’une situation économique mais aussi d’une certaine organisation sociale. Les moulins à marée du Golfe du Morbihan constituent des maillons de la chaine mémorielle de notre culture commune et doivent être pris en compte dans les politiques patrimoniales d’inventaire, de protection, de conservation et de mise en valeur.

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