Les lauréates du Prix CILAC jeune chercheur.euse 2012

Christine SALLES et Émilie DRUBIGNY lauréates du Prix CILAC jeune chercheur.euse 2012

Microsoft Word - Communiqué Prix cilac 2012.doc

Afin d’encourager la recherche et la valorisation du patrimoine industriel et les initiatives innovantes des étudiants dans ce domaine, le CILAC a décerné, jeudi 13 décembre 2012 le Prix CILAC/Jeune chercheur Catégorie Recherche à

- Christine SALLES, de l’université de Perpignan Via-Domitia pour sa thèse en Histoire de l’Art en cours : La dynamiterie de Paulilles (Pyrénées-Orientales)

le Prix CILAC/Jeune chercheur Catégorie Recherche appliquée, à

- Émilie DRUBIGNY, diplômée du Master 2 ÉNSA Versailles, pour son travail de fin d’études : L’Ancien dépôt ferroviaire de BUIRE-HIRSON. Vision d'un “OBJET”, vision d'une “EPOQUE”

Christine SALLES, Université de Perpignan Via-Domitia, sous la direction d’Esteban Castañer-Muñoz
La dynamiterie de Paulilles (Pyrénées-Orientales)

Construite en 1870 au bord de la Méditerranée, dans une étroite vallée viticole à proximité de Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales, la dynamiterie de Paulilles est un territoire industriel de 32 hectares dessiné par l’ingénieur et homme d'affaires Paul Barbe, associé à Alfred Nobel. Industrie à risques, la fabrication de la dynamite induit la construction d’un nouveau paysage industriel, isolé des paysages agricoles alentours. La contrainte topographique, en particulier la forte pente naturelle du terrain, fut mise à profit pour distribuer la matière d'un atelier de fabrication à un autre, avec un judicieux système de tuyauterie aérienne et de talus protecteurs. Le promontoire rocheux long de 500 mètres et large de 300 mètres de long devint ainsi, dès 1877, une chaîne de fabrication monumentale à ciel ouvert. Cette activité industrielle participa activement à la transformation sociale, au passage d'une communauté paysanne et artisanale moderne à une société industrielle contemporaine.

Ce site unique, particulier, fonctionna jusqu’en 1984. La reconversion effectuée soulève de multiples questions, dont celle du sens que les pouvoirs publics veulent donner, ou non, à ces lieux empreints de l’histoire sociale, économique et technique d’un territoire.

Émilie DRUBIGNY École nationale supérieure d’architecture de Versailles
L’ancien dépôt ferroviaire de BUIRE-HIRSON. Vision d'un “OBJET”, vision d'une “EPOQUE”

Créé en 1885, le dépôt de Buire-Hirson, dans l’Aisne, se développa dans un contexte économique singulier : la concurrence sur son territoire de deux grandes compagnies ferroviaires, celles du Nord et de l’Est. S'agrandissant et tirant à lui le tissu urbain, le site a permis son désenclavement sur le territoire.

Depuis sa fermeture, vidé de toutes locomotives, de ses matières premières et enfin de ses voies ferrées, il est rendu de plus en plus poreux à la ville. Or, les tentatives de cette dernière pour le réinvestir et lui donner un nouveau statut ne sont guère satisfaisantes, en raison notamment de sa division en multiples parcelles. Pourtant, trois derniers et magnifiques vestiges d’une haute valeur historique et architecturale y demeurent, marqués de la griffe de Gustave Umbdenstock et Raoul Dautry: la Tour Florentine et une Rotonde type P (1921), et la Remise rectangulaire (1948).

Ces trois écrins vides au cœur d'un terrain en voie d’urbanisation sont soumis à une méthode de “zoning” confuse. A partir d’une analyse historique fine et de la comparaison entre des réalisations architecturales semblables, le projet propose de redonner une cohérence urbaine à la ville, en mettant au cœur du projet la conversion du site ferroviaire de Buire-Hirson.

Communiqué de presse : prix jeune chercheur 2012

Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Brest

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Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Clément

Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Cuir

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Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Hirson

Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Paris 1

Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Perpignan

Prix Jeune chercheur 2012 : Poster Silos